Les troubles du sommeil chez l'enfant
Au secours… !
Mon enfant ne veut pas aller se coucher…
Il fait des cauchemars…
Il se réveille la nuit…
Bref c’est la cata !!!!
L’enfant a besoin de bonnes nuits de sommeil et ses parents aussi !!!
Juste pour info :
L’enfant a peu de moyens de manifester son malaise et sa souffrance. Il l'exprime essentiellement à travers son corps et en particulier les fonctions physiologiques essentielles comme le sommeil et l'alimentation.
L’origine des troubles est soit interne (tensions psychiques, angoisses...) soit externe (excitations dues à l’environnement, aux conditions de vie...) Soit les deux.
Le retentissement des troubles du sommeil est parfois considérable sur la vie familiale. Le climat d’énervement, voire d’exaspération qui en résulte est lui-même source de conflit et augmente, en retour, les troubles du sommeil de l’enfant.
L’investigation des troubles du sommeil doit toujours se faire dans une triple dimension : médicale, éducative et psychologique.
Les troubles du sommeil se présentent de manière différente et n’ont pas la même signification en fonction de l’âge de l’enfant.
L’endormissement est un moment crucial car il fait séparation. L’enfant doit investir un objet ou une aire transitionnelle (petits rituels du coucher comme le biberon d’eau ou de lait, la troisième histoire, l’envie de pipi...) pour être rassurer et assumer cette distance sans la vivre comme une rupture.
L’opposition au coucher est fréquente entre 2 et 4 ans, au moment où se négocie la propreté. Elle marque une opposition aux parents : l’enfant refuse d’aller au lit ou se relève. Cela s’accompagne de manifestations bruyantes qui s’éternisent (pleurs, cris...).
Les phobies du coucher sont normales, entre 3 et 5 ans : l’enfant est en proie à l’angoisse d’être séparé des parents, peur du noir, peur de s’endormir, peur des voleurs, du loup, des monstres... Toutes ces peurs peuvent être sources de difficultés d’endormissement.
Le cauchemar : il se produit souvent vers la fin de la nuit. L’enfant se réveille effrayé, il pleure. Il reconnait ses parents et il est rassuré par leur présence. Il est en général capable de raconter l’histoire de son cauchemar. Une fois rassuré, il se rendort sans trop de difficulté. Les cauchemars font partis de l’évolution normale de l’enfant. Ils permettent d’évacuer les tensions et les émotions accumulées pendant la journée.
La terreur nocturne : 60% des enfants de 3 à 6 ans en souffrent .Elle survient en début de nuit et elle est spectaculaire. L’enfant se « réveille » en poussant un hurlement, son cœur bat la chamade, il transpire et son regard est terrifié. Il ne reconnait pas ses parents. Cela ne sert à rien de lui parler ou de le rassurer. Il est endormi. Au bout d’une vingtaine de longues minutes pour les parents, il se calmera et replongera de lui-même dans les bras de Morphée. A son réveil il n’aura aucuns souvenirs de cet épisode. Donc pas d’accompagnement particulier sauf pour les parents…restez zen !
On ne parlera de troubles, on ne s’en inquiétera et on ne consultera que devant la répétition quasi journalière de ces phénomènes.
Alors quels sont les trucs et astuces pour y arriver ?
La suite dès mardi !!!
Bon we…